La Chasse à Vincence

Les Grands Ongulés

Protection de la Biodiversité

Les jours chassés et non chassés en Forêt Domaniale de Vincence

Les jours chassés et non chassés selon le calendrier seront notifiés ci-dessous par une barre verte ou rouge.
Cette barre rouge se retrouve sur plusieurs pages de ce site et également lorsque vous visitez ce site sur votre portable.

Jour Non Chassé *

Attention !

Les jours de chasse collective indiqués dans le calendrier sont susceptibles d’être modifiés sans préavis.

Des jours de chasse individuelle peuvent être organisés en complément sans préavis.

Si besoin en fin de saison de chasse des journées complémentaires peuvent être ajoutées au calendrier sans préavis.

*) Cette notification ne vous donne aucun droit !
Si vous rencontrez des chasseurs en forêt lors des jours indiques comme ‘Jour Non Chassé’, quittez la forêt immédiatement !
La commune de Biches décline toute responsabilité en cas de notifications erronées !

Le Calendrier de la Saison de Chasse 2023 – 2024

Chasse à tir grand gibier à la Forêt Domaniale de Vincence*

*) La période d’ouverture génerale de la saison de chasse 2023-2024 s’étendant du 17 septembre 2023 au 29 février 2024.
Le calendrier sera prolongé jusqu’au 31 mars 2024 en raison de la chasse au sanglier.
Certains jours indiqués peuvent être modifiés (ajoutés, annulés ou reportés).

Même si la saison de chasse 2023-2024 a commencé, nous attendons le calendrier.

Les calendriers de chasse en forêts domaniales pour la saison 2023-2024 seront mis progressivement à disposition depuis une nouvelle interface à partir de mi-septembre.

Toutes les informations sur cette nouvelle interface sera accessible depuis cette page.

La Chasse & Les Forêts de Demain

Avec le plan France Relance, l’Etat prévoit de planter plus de 50 millions d’arbres dans les forêts françaises souffrant du réchauffement climatique. Pourtant, sans un équilibre entre forêt et ongulés, le succès de ces plantations est menacé.

Malheureusement, sans chasse, ces jeunes plants risquent d’être la proie des dents des cerfs, des chevreuils et d’autres sangliers en surabondance dans les forêts. Ces animaux sauvages sont trop nombreux en France : 50% des surfaces des forêts domaniales présentent même un déséquilibre forêt-ongulés.

De plus, ces animaux causent également des dommages aux champs et aux cultures, ce qui rend une bonne gestion de la faune d’une grande importance.

Assurer l’équilibre des écosystèmes forestiers

La chasse, on peut l’aimer ou la détester, mais en l’absence de grands prédateurs, cette activité est nécessaire et gérée par l’ONF dans les forêts domaniales françaises.

Selon les dernières statistiques de l’ONF, plus de 50% des surfaces des forêts domaniales, appartenant à l’Etat, sont en situation de déséquilibre forêt-ongulés à cause d’une surpopulation de cerfs, chevreuils, biches et sangliers qui consomment en quantité importante les jeunes arbres.

Depuis 1973 il y a 20x plus de sangliers et 11x plus de cerfs et de chevreuils et les dégâts sur le forêts, comme le déterrement de jeunes pousses et des semis, la consommation de fruits forestiers, des bourgeons, feuilles et aiguilles et l’arrachage des écorces ou frottement des bois contre les jeunes arbres, rendent la chasse indispensable pour éviter les dégâts et pour assurer l’équilibre et à la bonne santé des écosystèmes forestiers.

 

L'engrillage des jeunes arbres, des clôtures pour protéger les plantes des cerfs, sangliers et chevreuils

L’engrillage, des clôtures pour protéger les plantes des cerfs, sangliers et chevreuils sont 60% plus chers

l'Abroutrissement du cerf et du chevreuil

l’Abroutrissement du cerf et du chevreuil

Les 4 principaux dégâts forestiers causés par les grands ongulés.
 

  1. Le vermillis (affouillement du sol) du sanglier. Avec son groin, appelé boutoir, le sanglier fouille le sol à la recherche de vers et de fruits forestiers (glands, faines…). Ce faisant, il déterre les jeunes semis forestiers (chêne, hêtre, sapin…), ce qui peut nuire fortement à la régénération de la forêt.
  2. L’abroutissement du cerf et du chevreuil. C’est-à-dire que l’animal consomme les bourgeons, les feuilles, les aiguilles ou les jeunes pousses des arbres à portée de dents.
  3. L’écorçage des arbres. Les cerfs peuvent se nourrir de lambeaux d’écorce du tronc, notamment quand ils sont en sureffectifs.
  4. Le frottis du cerf et du chevreuil. Les mâles frottent leurs bois en croissance aux jeunes arbres et arrachent l’écorce, cassant parfois la tige.